C’est la couverture du livre qui m’a attirée de prime abord, comme quoi le marketing du livre fonctionne aussi.
Et quelle bonne surprise !
Nous sommes embarqués dans l’Egypte des année 50, encore sous domination anglaise, au travers d’une galerie de personnages variés qui ont comme point commun l’Automobile Club d’Egypte, fréquentés par les grands d’Egypte, mais aussi par la multitude de serviteurs qui y œuvrent.
Le racisme ordinaire, la fin de la monarchie, les soucis de la vie de la vie quotidienne, les relations entre « castes » ponctuent l’ouvrage avec un égal bonheur.
Le procèdé narratif qui alterne la vue du narrateur et celles des personnages issus de la fratrie permet de dynamiser l’ensemble et d’apprécier encore plus les protagonistes.