Un récit d’anticipation écrit par une (jeune) auteur française, voilà qui n’est pas commun ! Dans la lignée de 1984 ou du « Meilleur des mondes », la société futuriste exerce ici un contrôle total sur la pensée en ayant refaçonné complètement la lecture. Fin de la littérature donc et créations de livres Joie / Peur/ Fou rire…
Une police spéciale – analphabète – est chargée de contrôler tout ce jolie monde pour s’assurer que personne ne lit autre chose et surtout que les séances de lectures publiques qui sont organisées en dégénèrent pas trop.
Evidemment il va y avoir un cheveu dans la soupe.
Evidemment ce cheveu c’est un gars chargé du contrôle, le meilleur d’entre eux même, qui va trouver le moyen d’apprendre à lire et démonter (un peu) l’édifice de contrôle social qui s’est créé.
Comment dire, ça ferait une (bonne) nouvelle dans un fanzine ou un journal universitaire. C’est caricatural à souhait (à côté Terminator fait office d’univers complexe), prévisible au possible et la fin en queue de poisson n’est pas complètement convaincante.