Auteurs : John Layman (Scénarion) & Rob Guillory
Le premier tome des aventures du détective cannibale, cibopathe devrais-dire. En effet le brave Tony à la capacité de retracer psychiquement la nature, l’origine, l’histoire et même les émotions de ce qu’il ingère.
Bien sûr dans la police c’est très utile, mais se retrouver à manger des chien décomposé n’est pas une sinécure.
Le premier tome de ma série expose donc comment Tony intègre le célèbre R.A.S en charge du trafic de volaille. Il faut dire qu’une épidémie de grippe aviaire aurait décimé des millions de personnes ; depuis le poule est personnage non grata et donc objet de tous les trafics.
C’est dans ce monde légèrement dystopique que l’agent Chu va opérer, souvent contre son gré et dès se premier tome se mettent en place plusieurs des personnages principaux (Savoy le coéquipier, puis ennemi, puis…, Amélia Mintz le petite amie, Mike Applebee le sergent hurleur, une espèce de Capitaine Dobey) et l’intrigue de fond… y a t-il eu une épidémie, à quoi est elle réellement due. (Cela raisonne étrangement aujourd’hui, non ?)
Le tout baigné dans une humour potache et trash, un montage scénaristique malin. Le chapitre 5 commence par faire des zooms sur des évènements à venir et débute ainsi « Voici comment se merdier à commencé ».
J’adore.