Une facette de cette auteur que je ne connaissais pas : son goût pour le « paranormal » (c’est un terme qu’il n’aime pas préférant « metapsyschique »), voire sa pratique affirmée de méthodes ou de rencontres pour le moins étranges.
Sous la forme d’un dictionnaire (le second du genre) il expose des cas qui pourraient passer pour incroyables. Ce livre me rappelle ceux de Pierre Bellemare quand j’étais plus jeune. Je ne sais pas si c’est une référence flatteuse, mais dans les deux cas j’ai apprécié leur lecture et la dose d’inconfort qu’elle génère.
J’aime bien lire ces histoires qui titillent l’imagination et nous poussent dans nos retranchements. Il serait évidemment nécessaire de donner la parole à des détracteurs systématiquement ou de parfois préciser mieux les sources, mais bon, ce serait nettement moins drôle. Et puis certains liens internet sont proposés dans le livre, mais à notre époque de fake news, on peut légitimement douter de tout, du vrai, de l’incroyable, comme du faux. C’est aussi le sens de ce livre.