Auteur : Carlos Ruiz Zafon
Il est des livres dont on est sur qu’ils vont vous marquer. Soit l’histoire, le plus souvent les personnages, sont destinés à être gravés dans votre mémoire.
Un peu à l’image du Monde selon Garp de John Irving , on a ici toute une galerie de personnages qui resteront probablement mes compagnons pendant de longues années.
Daniel Sampere le narrateur, Francesco Javier Fumero le sale flic, Fermin (Romero de Torres) le clochard céleste, Julian Carax l’auteur maudit, Bea la grande soeur du meilleur ami et bientôt l’amour d’une vie… tous peuplent ce roman d’initiation, de rédemption(s), de renaissance(s).
Au départ, un jeune garçon (Daniel) découvre un livre écrit par un auteur au destin intriguant (Julian Carax) qui a disparu et dont les ouvrages ont été méthodiquement détruits.
En essayant d’en savoir plus sur cet auteur, Daniel va à la fois découvrir des similitudes troublantes avec sa propre vie et aussi mettre les pieds dans une histoire, d’amours, d’amitiés, de rancoeurs et de trahison qui le mettront en péril.
Il sera aidé dans sa quête par un personnage à la faconde irresistible qui passe du statut personnage secondaire et semi clochard à celui de quasi personnage principal (un Sganarelle en quelque sorte) : Fermin Romero des Torres à l’histoire tragique et au coeur d’or.
L’autre personnage important est Barcelone, qui sert de décors à pratiquement toute l’histoire dans une époque marquante qui est celle de l’Espagne des années 1945 à 1966.
Ecoutez Daniel. Le destin attend toujours au coin de la rue. Comme un voyou, une pute ou un vendeur de loterie : ses trois incarnations favorites. Mais il ne vient pas vous démarcher à domicile. Il faut aller à sa rencontre.
Ville d’ombres – p. 300
L’ombre du vent est le premier Tome de la Saga du Cimetière des livres oubliés.