Auteur : Clair Michalon
C’est lors d’une formation que j’avais rencontré Clair Michalon. A l’époque il m’avait fait penser à une espèce de Monsieur X, de par les sujets qu’il abordait (beaucoup concernaient l’Afrique car c’était l’objet de la formation), ses références historiques et sa manière de parler très directe (plus trop dans l’esprit de l’époque actuelle où il faut faire attention à tout ce que l’on dit et comment on le dit). Bref, le personnage m’avait marqué. Sa formation aussi car elle se basait sur une grille de lecture qui avait le bon goût de la simplicité et de l’humilité car il n’avait de cesse de nous mettre en garde sur l’infinie complexité du genre humain 😬
Son cours était essentiellement basé sur son livre qui aborde de manière un peu plus linéaire et détaillée (mais avec moins d’exemples et de digressions) sa clé de lecture majeur, à savoir « droit à l’erreur » qui différencie de manière fondamentales les société dites « de sécurité » et celles dites « de précarité ».
On peut évidemment étendre cette grille d’analyse aux individus car certains sont en précarité dans une société de sécurité et cela va considérablement changer leur rapport au temps, à la sécurité, au travail…
Son analyse est essentiellement tirée de son expérience personnelle au 4 coins du monde, on est donc assez loin d’une analyse « statistique » comme celle de Hofstede (qui est aussi sujette à critique d’ailleurs), mais elle ne prétend pas à autre chose.