Auteur : Luis Montero Manglano
Ce premier tome de la Série du Corps royal des Quêteurs (qui en compte 3 pour l’instant), raconte comment un jeune étudiant espagnol se retrouve un peu par hasard dans un service administratif semi-légal en charge de récupérer les oeuvre d’arts espagnoles qui ont été pillées au fil du temps.
Tirso c’est son nom, n’a pas grand chose à voir avec Indiana Jones, il est plutôt du genre maladroit, malchanceux et a hérité d’une histoire familiale complexe : élevé par une mère archéologue qui n’a rien de maternelle, un père qu’il croisait rarement et avec qui il partageait essentiellement l’amour des histoires (surtout d’une) et une propension à vivoter avant qu’il ne se résolve à faire des études d’Histoire.
On suit donc l’intégration de Tiso dans cette organisation (petite organisation) et on voit assez rapidement que l’on sera dans une série : les pions se mettent en place, le méchant (très méchant) de l’histoire travaille en fait pour une organisation bien plus importante dont on ne saisit pas très bien les desseins (une espèce de Google), on découvre petit à petit les histoires des quêteurs, le Corps met la main sur une liste mystérieuse d’oeuvres disparues à priori sans rapport les unes avec les autres, mais il pourrait y bien en avoir un quand même… bref c’est parti pour durer….
Et franchement c’est plutôt une bonne nouvelle car c’est une lecture très plaisante : alternant entre l’humoristique, l’historique (l’écrivain est lui même professeur d’art et d’histoire médiévale) et l’aventure. Et c’est de l’aventure pas gnagnan, les gars se font assassiner sans crier gare.
La quête principale de ce premier épisode consiste à remettre la main sur la table du Roi Salomon qui aurait été remise au roi par Lilith, la fameuse reine de Saba. Cette table est censé renfermer le nom secret de Dieu, le Schemhamephorash ainsi que d’autres secrets incroyables.
Lecture fort recommendable donc… et vivement la suite (d’autant que cela se passe au Mali🧐).