Après Shibumi, je retrouve Trevanian avec plaisir. Changement de décor cette fois-ci, mais partiel, on retrouve la montagne (ici les Alpes suisses à la place des Pyrénées), le jardinier bougon, le héro tueur impassible et séducteur, une organisation supra étatique et son pote rugueux.
C’est néanmoins une autre histoire ici, celle d’un dernier contrat (?) ou Jonathan, alpiniste émérite et collectionneur d’art est aussi un tueur œuvrant pour une organisation énigmatique. Il aura ici à charge d’éliminer une cible lors d’une course en montagne particulièrement dangereuse et il se trouve que cette personne est en plus responsable de la mort de son ami. Le seul problème est qu’il ne sais pas qui est cette cible et dans une cordée, forcément ça pose un problème.
Entre la découverte de Jonathan, son entraînement et la course proprement dite on croise toute une galerie de personnages croqués avec plein d’humour. Seul le héro, solitaire – comme il se doit – garde son flegme, même vis à vis des plus jolie femme qu’il croise. C’est sans doute ce qui le distingue de James Bond.