Chicago, 1925, la prohibition bat sont plein, le jazz aussi. C’est le parfait endroit pour un polar, pour le trafic d’alcool ou d’héroïne, pour les Thomson et pour la ségrégation qui persiste.
3 histoires vont se mêler sur fond de trafics, de règlements de compte entre bandes mafieuses et d’histoires familiales, le tout avec Louis Armstrong en bande sonore.
Les personnages principaux et secondaires sont bien dressés, l’ambiance y est. bref du bon polar d’époque sur fond de jazz. C’est parfois noir, mais dans l’ensemble on sent que l’auteur veut plus s’attacher à son histoire qu’aux effets de genre… sauf éventuellement à la fin où il enchaîne les happy ends, mais sans que cela ne contrevienne à la tonalité générale de l’histoire.
La base historique est décrite en fin d’ouvrage, et on découvre (quand je dis on, je dis je), qu’il s’agit du second tome d’une quadrilogie (???) qui mêle histoire du jazz et transitoire des états-unis. Chaque tome s’attaquera à une 10aine – années 20 ici – le premier tome s’attaque au début du Jazz, à la Nouvelle Orléans donc dans les années 1910. Le prochain devrait logiquement se situer dans la grosse pomme pour le l’explosion du bebop. J’ai hâte.