Partir à la découverte de ce milliard d’inconnus que sont pour nous (pour moi en tous cas) les chinois, tel est l’objectif de ce petit ouvrage.
… objectif réussi.
Si l’allégorie autour de la carpe koï est parfois un peu tirée par les cheveux, le reste est très intéressant, notamment les croisements entre notre culture (la Bible, les textes grecques) et les penseurs chinois (Lao Tseu, Confucius, Bouddha). C’est parfois étonnamment proche dans les traductions littérales mais beaucoup moins dans la notre traduction commune. J’ai beaucoup aimé l’approche qui consiste à dire à propos de ces texte reloigieux – occidentaux ou chinois – « ce qui est important, c’est le message et non le messager », c’est une vrai invitation à l’ouverture.
De nombreux traits de caractères sont expliqués simplement en se basant sur l’histoire, la pensée, mais aussi parfois la géographie de la Chine. Et effectivement, le fait que le pays est depuis longtemps très peuplé (voire surpeuplé dans certaines villes) a conduit à privilégié l’ordre social au détriment du bien individuel. Cette notion de primauté du groupe induit celle de ‘la face’ de l’appréhension de la sincérité, de la collaboration
Cela ressemble parfois a un panégyrique de la culture chinoise par rapport à la culture occidentale, l’auteur s’en explique un peu d’ailleurs.
J’aurai parfois aimé un peu plus de conseils « pratiques », mais sinon c’est clair, bien expliqué… une réussite.