L’autobiographie de Jonathan Franzen (l’auteur de Freedom notamment) où il nous raconte sa jeunesse et son adolescence avec sensibilité et pas mal de recul.
Il analyse bien la difficulté pour un adolescent d’être celui qu’on est, celui qu’on aimerait être et celui qu’on paraît être.
Un petit passage que j’ai bien aimé : « Adolescence is best enjoyed without self-consciousness, but self-consciousness, unfortunately, is its leading symptom. Even when something important happens to you, […], there comes these moments when you are aware that what’s happening is not the real story. Unless you actually die, the real story is still ahead of you. […] You’re miserable and ashamed if you don’t believe your adolescent troubles matter, but you’re stupid if you do. »
La dernière partie qui traite de sa vie d’adulte, de ses déboires conjugaux et de son affection particulière pour le bird watching est en revanche bien moins intéressante… et aussi moins simple à lire avec tous ces noms d’oiseaux !