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Lectures S.F.

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Auteur : Kim Stanley Robinson

La suite – plus ou moins – de la magnifique trilogie martienne (Mars la Rouge, Mars la Verte et Mars la Bleue). On retrouve un univers d’une richesse et d’une cohérence incroyable.

L’ensemble de notre système solaire est maintenant colonisé par les humains qui eux aussi se sont permis d’évoluer via des implants (à la William Gibson) ou des thérapies génétiques leur permettant de vivre près de 2 siècles.

Bien sûr ce n’est pas du space op de gare, c’est même un sacré pavé, mais la réflexion sur notre future est globale (sociologique : on peut désormais choisir son / ses sexes,  ; politique : quel système de représentation mettre en place ; et évidemment technologique: dépendre ou non d’une IA) on sent bien que tout cela n’est pas complètement positif : on reproduit la balkanisation, mais à l’échelle de notre système solaire. Bref après avoir longtemps pensé que la solution était ailleurs que sur Terre, ne faudrait il pas penser à rebours et « re terraformer la Terre » ?

L’héroïne – Swan – fille d’un personnage politique important – hérite de sa mère décédée, la lourde tâche de résoudre un problème qu’elle ne connaît pas exactement. Elle parcours donc le système solaire en tentant de comprendre ce sur quoi travaillait sa mère avec quelques personnes soigneusement sélectionnées et surtout le plus loin possible des Qube (les IA).

J’ai eu du mal à savoir si cette intrigue – mystérieuse – était le nœud du livre ou juste un excuse. En effet il faut attendre au moins les 3/4 du livre pour qu’il y ait un début  tension (et encore ce n’est pas non plus un polar, loin de là) et celle-ci est résolue en 3 coups de cuillère à pot.

On à donc le droit à une superbe balade dans le futur, mais pour l’intrigue il faudra repasser.

 

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