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Le gardien des choses perdues

Auteur : Ruth Hogan

Un premier roman, anglais par excellence, non pas de type Jane Eyre, mais plutôt un « Coup de foudre à Notting Hill » en version papier.

C’est doux, plein de bon sentiments – sans tomber dans le mièvre – et c’est même parfois amusant.

L’histoire en quelques mots : Laura hérite de la maison de son ancien employeur, un écrivain. En contrepartie, elle devra poursuivre son « œuvre » qui est de retrouver les propriétaires d’objets perdus (une boite à gâteau, une barrette). En parallèle on suit l’histoire d’Eunice et de son amitié avec son employeur, un éditeur plein d’humour, harcelé par une sœur persuadée d’être la prochaine JK Rolling.

Le démarrage est excellent : comment un type au nom improbable – Charles Bramwell Brockley – peut-il voyager dans une boite à biscuit ?

Pour la suite en revanche, j’ai trouvé que ça manquait un peu de souffle pour tenir la distance et finalement on s’ennuie un peu, même si les personnages sont assez attachants et finalement assez modernes, qu’ils soient gentils (presque tous) ou carrément méchants (Portia, l’horrible sœur de l’éditeur, surnommé Bomber), on est jamais bien loin du roman à l’eau de rose.

Pourtant, la construction basée sur 2 histoires parallèles qui ne se croiseront pas directement aurait pu amener un peu de rythme ; de même que les histoires dans l’histoire (celles des fameux objets perdus) ou l’apparition d’un fantôme. Mais non, on reste sur une espèce de conte de noël, à la fois doux, positif, triste… et un peu plat.

J’ai été un peu étonné par le fait que ce soit publié chez Babel, mais peut être que ce type de roman pourra faire un joli petit film, alors business is businss.

Note : 3 sur 5.
 

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