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Les évadés

Auteur : Christian Gailly

Il y a quelques auteurs qui ont un style d’écriture très particuliers. On aime ou pas: Jaume Cabré, James Ellroy et Christian Gailly sont sans doute mes préférés dans cette catégorie. Gailly est certainement le plus bizarre dans la catégorie, phrase tronquées, qui passent du coq à l’âne, mais avec une musicalité et une sensibilité sans pareil.

Pour autant la lecture de cet ouvrage m’a été un peu pénible: trop de personnages, trop de stéréotypes ; j’ai même failli m’arrêter en cours de route 2 ou 3 fois (en 235 pages ça fait pas mal).

A chaque fois j’ai été retenu par l’envie de me faire surprendre pas l’écriture de Christian Gailly, à défaut de me faire entraîner par l’histoire ou les personnages comme c’est aussi le cas habituellement).

Il avait peur. Il était lâche. Pas plus lâche qu’un autre, non, lâche, normalement lâche, modestement.

Chap 15

Voila, on assiste à la révolte de modestes, qui vont tenter de se sublimer parce que il y a un moment on ne peut pas ne rien faire. Mais comme dans une tragédie grecque, on sait dès le départ que ça va mal finir, pour autant, ils y vont.

Et puis je n’ai jamais un auteur qui écrit aussi bien sur la musique. Rien que pour cela j’ai eu raison de m’accrocher un peu.

Maurizio avait choisi de ne jouer que des variations.Pour ces gens là ça lui semblait tout indiqué. Répéter la partie d’un chose, l’infime partie d’une chose tout en variant l’autre partie, et inversement, varier l’infime partie d’une chose tout en la répétant dans sa plus grande partie […]

Chap. 60

Note : 2 sur 5.
 

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