Auteur : Haruki Murakami
J’ai été curieux de connaître la conclusion de cette histoire qui avait plutôt bien commencé.
J’avais quitté le narrateur à la fois en plein sursaut créatif et aussi en pleine interrogation quant aux éléments étranges qui se déroulent dans sa vie.
Et ce n’est pas ce second tome qui va le ramener du côté rationnel, bien au contraire.
Les personnages sortis du tableau (le Commandeur, Long Visage, Donna Anna) vont retrouver notre ami peintre dans un monde onirique où il devra surmonter ses plus grandes peurs pour survivre. Cela constitue évidemment l’acmé du roman.
Suite à la disparition de sa jeune modèle, il se laisse convaincre que la seule manière de la sauver est de se rendre dans ce monde mystérieux. Les révélations sur sa disparition m’ont d’ailleurs fortement déçu.
Après 1000 pages (ou presque). C’est je dirai la faiblesse de l’ouvrage : on attend que l’histoire bascule, mais cela prend du temps et c’est finalement assez bref. Et l’histoire se termine un peu en eau de boudin, comme si tout était normal, ou presque. Heureusement que la prose de Murakami est unique sinon on pourrait s’ennuyer ferme.