Auteur : Jean-Christophe Rufin
Sur une même trame que L’entreprise des Indes : un vieil homme couche sa vie par écrit avant de mourir, nous suivons ici le destin étonnant de Jacques Cœur.
A la fin de la guerre de 100 ans, période charnière entre le Moyen Age et la Renaissance, un obscur bourgeois (de Bourges) va ouvrir l’Orient à l’Occident, non plus par les croisades (même s’il participe rapidement à la dernière), mais par le commerce qui contribue à rapprocher les peuples et échanger des idées ! Ce commerce va l’amener devenir Argentier du roi, diplomate et surtout immensément riche, ce qui causera sa perte.
Son palais, à Bourges, illustre parfaitement cette transition historique entre demeure seigneuriale et palais de la renaissance.
Le titre est aussi un jeu de mot, car Jacques vivra une relation intense – et quasi platonique – avec Agnès Sorel la favorite du roi.
JC Rufin est toujours bon lorsqu’il traite de sujets d’histoire et d’orient car il arrive à donner du corps aux personnages – moins lorsqu’il s’essaie à d’autres genres comme la science fiction ou le polar.