Une espèce de journal de bord d’un journaliste français (l’auteur) écrit lors d’un voyage en Côte d’Ivoire au début des années 80 (ou fin 70).
Dans son style direct, il décrit ce qu’il voit, ce qu’on lui dit, ce qu’il pense avec souvent beaucoup d’humour, parfois un peu de cynisme. C’est une traversée réaliste dans un pays africain en plein décollage économique et par conséquent en plein décalage entre sa modernisation à marche forcée et ses cultures multiséculaires.
On y croise donc des entrepreneurs (blancs), des sorciers, des étudiant(e)s, des coopérants, des petits fonctionnaires, bref toute une palette de personnages qui nous font partager la complexité et l’humanité d’un pays difficile à percevoir autrement.
Son absence de « bien pensance » en fait un ouvrage vrai, ce n’est pas une étude ethnologique ou sociologique, juste un témoignage brut.
Les proverbes baoulés sont de vraies mines « on ne peu sauter par dessus ses testicules ».