Le second tome de la série des Sadorski, le flic le plus le plus pourri et antipathique de la galaxie des polars.
Quelques jours / semaines après sa précédente enquête, Sadorski découvre un cadavre dans les bois et se retrouve à enquêter sur un attentat commis à côté du Quai des Orfèvres. S’y mêlent des règlements de compte entre communistes et surtout, surtout, la rafle du Vel’ d’Hiv.
Le genre de roman que l’on dévore et qu’une fois achevé on pousse un « ouf » de soulagement.
L’Histoire bien entendu (avec le grand H) n’y est pas pour rien, les personnages aussi, tous plus pourris et violents les uns que les autres, et au milieu de tout ça un flopée de drames personnels.
La vie quotidienne des parisiens pendant la guerre y est très bien restituée et le caractère des personnages, premiers comme seconds rôles, est très bien travaillé.
A lire et vivement la suite (je vais faire une petite pause quand même, sous peine de devenir misanthrope).