
Auteur : Stuart Palmer
Il y a quelques temps j’avais lu dans un blog une liste de polar, marrants, à la Westlake. Dans cette liste il ressortait deux ouvrages dont je n’avais jamais entendu parler, l’un lu il y a peu et le second que voici.
Si le premier, n’était pas spécialement drôle – plutôt ironique – il avait pour lui un bon suspense jusqu’à la dernière page.
Celui-ci ne dispose ni de l’un, ni de l’autre. C’est vieillot, et pas seulement parce que l’intrigue se déroule dans le New-York des années 30. Les personnages sont stéréotypés et donnent l’impression de vivre dans un univers parallèle : il n’est pratiquement pas fait mention de la crise économique qui frappe durement la Grosse Pomme dans ces années, à peine une petite mention de la prohibition, une institutrice suite un inspecteur de police sans que celui-ci y trouve à redire, le gens vont et viennent en prison.
Quant à l’intrigue elle même elle se résous en fin d’ouvrage par un tour de passe passe assez grotesque. Mais il est déjà trop tard pour que l’on ait envie de savoir qui est le coupable parce que les victimes ne sont aucunement sympathiques.
Il parait que c’est un classique de l’humour policier américain. Ne jamais se fier aux 4èmes de couverture.