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Lectures Polar

Le contrat

Auteur : Donald Westlake

Au départ il y a une rencontre entre 2 vieux amis qui s’étaient perdus de vue. Tous les deux écrivains, l’un a rencontré le succès, l’autre pas. L’un est en plein divorce compliqué, l’autre plutôt heureux dans sa vie. L’un est en panne d’inspiration, l’autre pas.
Un idée toute simple: le second va devenir le nègre de l’autre en échange d’une grosse somme d’argent… et d’un petit service qui ne peut pas s’écrire dans un contrat : tuer sa femme qui lui pourri la vie.

Sur cette trame, nous allons plonger à la fois dans le monde littéraire New-Yorkais et du fonctionnement des maison d’édition, dans la folie, dans le dédoublement. La femme du second écrivain va peu à peu devenir le double de la femme du premier.

Le rythme de l’intrigue est assez lent, mais on sent monter la folie, notamment dans la dernière partie qui se tend fortement malgré l’environnement enchanteur, jusqu’à la chute.

On est ici assez loin de la série des Dortmunder (quoique on est toujours à New-York et dans ses environs) on est plus proche du Couperet. La machine est implacable (ici le fonctionnement des ordinateurs des maisons d’édition, là les méthodes de recrutement) et il faut donc s’adapter, sans sourciller. J’ai trouvé le Couperet (1997) plus incisif, plus noir et plus drôle aussi (meilleur quoi) que le Contrat (2000), sans doute par ce que la critique sociale y était plus complète (ici on navigue dans les milieux intello New-Yorkais, alors que le Couperet est très middle-class). J’ai comme l’impression qu’il a voulu faire un roman un peu plus glamour qui passerait mieux au cinéma.
Mais c’est parce que je suis mauvaise langue.

Note : 3.5 sur 5.

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