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Les 40 signes de la pluie

Auteur : Kim Stanley Robinson

Après avoir adoré la trilogie martienne (moins 2312), j’ai récemment découvert que Kim Stanley Robinson avait écrit une autre trilogie, purement terienne celle-ci, anticipant la période où arrivent les premiers impacts majeurs du changement climatique.

L’action (?) se passe aux états-unis, entre Washington et San Diego dans un futur relativement proche. Peu d’indices d’ailleurs sur l’époque, on voit juste qu’il y a des voitures à piles combustibles, et que les gens parlent à leur téléphone, mais sinon c’est « comme à la maison ».

C’est le premier tome, donc on passe 80% du temps à installer les personnages, c’en est même long car il n’y a pas vraiment d’action ou de tension. Ou bien c’est très feutré car les protagonistes sont tous des scientifiques et les tensions majeures consistent à savoir qui va travailler où et sur quel projet. Malgré tout (ou plutôt en conséquence de quoi) on finit par s’attacher aux personnages – ou au moins à comprendre leur motivation.

La conclusion de ce premier tome – voire le sujet du rome ? – semble être que l’on ferait mieux de laisser la main aux scientifiques plutôt qu’aux politiques pour gérer ces problèmes. Vu la gestion actuelle de la pandémie, je dirai qu’il vaut mieux que les deux travaillent de concert et que ce soit le politique qui gardent la main (on évite ainsi la main mise des Raoult, Bolsonaro et tutti quanti).

Note : 3.5 sur 5.

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