Auteur : James Crumley
Bien sûr ce n’est pas l’idéal de commencer une série par le dernier épisode, mais bon j’avais entendu parler de cet auteur, de son héro (Milo Milodragovitch) alors quand j’ai trouvé ce roman lors de mon dernier passage à la librairie du Divan, j’ai flanché. Il faut dire que la couverture en jette aussi et qu’elle est conçue pour attirer l’oeil. D’ailleurs cette édition est illustrée de dessins très noirs (et que j’ai trouvé un peu moches, mais bon, je n’ai pas acheté ce livre pour les dessins).
Nous sommes donc ici dans le 4ème et dernier tome de la série (et le dernier car l’auteur est décédé en 2008). Milo a donc un 60aine d’année ; il est plus ou moins retiré des voitures et gère un bar dans un bled du Texas. Il profite d’une fortune héritée plus ou moins légalement (il faudra lire les 3 tomes précédents pour savoir comment) et s’emmerde pas mal.
Ca ne va pas durer bien longtemps et il va devoir reprendre du service en retrouvant ses habitudes de flic et de privé pour sauver sa peau. Sans que je comprenne très bien pourquoi, il se retrouve au coeur d’un imbroglio financier et immobilier à cause duquel il va devoir retrouver des gens, sniffer des rails de coke, passer à l’hosto (pas uniquement pour lui), dévorer des palettes de codéine, enjamber des cadavres et boire des quantités d’alcools avant d’arriver à tout démêler.
Moi qui ait été relativement sobre pendant ma lecture, je n’ai pas compris grand chose à l’intrigue, il m’arrivait même de ne plus savoir qui étaient les protagonistes de l’histoire tant ils sont nombreux. C’est la principale critique. En revanche pour l’écriture c’est génial (bravo au traducteur), les dialogues, les descriptions sont excellents, c’est souvent très drôle, très noir aussi, violent. Les personnages semblent sortis d’un Tarentino ou d’un film des frères Cohen. C’est bien ce que l’on attend d’un bon polar non ?