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La cité des nuages et des oiseaux

Auteur : Anthony Doerr

Ce Roman (avec un grand R) nous promène entre le passé lointain (Constantinople autour de 1450), le passé un peu plus proche (la Corée en 1951), notre époque (Etats-Unis 2020) et un futur pas trop trop lointain mais non daté (enfin je crois).

Le point commun à tous ces personnages ? Ils ont croisé à un moment de leur existence, un ouvrage écrit dans l’antiquité par Antoine Diogène et qui a changé le cours de leur vie.

On a donc une histoire fil rouge – celle de ce livre, ou de ce qu’il en reste – et des histoires – celles des divers personnages dans leur époque respective.

L’architecture du l’ouvrage est du coup assez passionnante :

  • lier ces époques et le destin de ces personnages en formant un tout cohérent ;
  • créer une destinée à tous ces personnages, leur univers propre (qui s’inscrit souvent dans l’Histoire (le siège de Constantinople, la guerre de Corée)
  • inclure l’écologie au coeur de sa trame narrative: un berger qui vit avec la nature, un jeune écologiste radical, une mission spatiale qui à pour mission de créer une colonie humaine.
  • traiter de la différence et de la manière de la vivre: un personnage à un handicap physique à la naissance, l’autre est homosexuel, le troisième est autiste (tiens que des garçons ?).

Quand on fait le compte, on est presque dans un roman parfaitement bien pensant (il y a aussi 2 héros et 2 héroines, équité parfaite).

C’est donc, bien construit, intelligent, mais finalement presque trop policé pour moi, cela manque un peu de tension car on sent assez vite que l’on est dans un roman où rien de grave ne va se passer pour les personnages principaux.

Presque comme si une IA avait eu pour consigne de rédiger ce roman.

Note : 4 sur 5.
 

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